Avant de mettre Electrodoc en veille, je vais m’éloigner des ressources électroniques et vous conseiller d’aller flaner sur le Blog « Littérature chinoise et traduction« . C’est une adresse à ne pas manquer pour tous ceux qui s’intéressent à la Chine et à sa littérature. On y trouve une information riche, une présentation élégante et de très belles photos. Dans un de ces derniers mots, Pierre Kaser, spécialiste de la littérature chinoise et aussi traducteur, nous donne de bons conseils de lecture pour l’été.
Outre, L’écrin vert, le délicat recueil de poèmes de Rabindranath Tagore (1861-1941) traduits par Saraju Gita Banerjee que viennent de publier les Editions Gallimard dans leur collection « Connaissance de l’Orient » et qui est une bonne manière de se replonger dans l’œuvre du Prix Nobel de Littérature en 1913 que les éditeurs français redécouvrent directement à partir du bengali (et non plus à partir de l’anglais) — voir notamment ses Histoires de fantômes indiens (7 textes traduits par Ketaki Dutt-Paul et Emmanuel Pierrat, Arléa, 2008, 207 pages) même s’ils pâtissent d’un rendu français qui peine à transmettre le souffle poétique du conteur indien et les Quatre chapitres qui ressortent chez Zulma (France Bhattacharya, traduction) sous une belle couverture de David Pearson –, je vous encourage à lire L’Oreiller Magique, la merveilleuse pièce de Tang Xianzu 湯顯祖 (1550-1635) [Handan ji 邯鄲記] admirablement traduite par André Lévy (Editions MF, « Frictions », 2007) dont le vous parlerai en détail à la rentrée — le temps m’a manqué pour finir un billet qui a déjà son titre : « Tang Xianzu ressuscité ». Lire la suite